La colonisation par les espagnols a très vite été abandonnée aux anglais et français, ces derniers commençant à se fixer de façon significative vers 1630 (postérieurement à l’implantation en Martinique su Sud et en Guadeloupe au Nord), refroidis jusque là par le comportement belliqueux des Caraïbes; lesquels opposèrent une resistance farouche jusqu’à la fin du XVIIeme siècle.
Suivit un siècle d’affrontements incessants entre anglais et français pour sa domination (en sus des conflits avec les caraibes), aboutissant au traité d’Aix la Chapelle en 1748 et signifiant l’adoption d’un statut de neutralité sur l’Ile. Le traité de Paris en 1763, reconnaît formellement la cession de l’Ile aux anglais mais il est rompu par les français qui ménent de nombreuses expéditions sanglantes. En 1805, n’étant pas parvenus pas à reconquerir l’Ile, ils la laissent définitivement à la domination des britanniques en échange d’une forte indemnité et non sans avoir auparavant détruit totalement par le feu la capitale, Roseau.

L’esclavage a été aboli en 1833.
La Dominique fut pendant une grande partie des XVIII et XIXeme siècles un refuge pour les esclaves ayant fui les îles voisines de la Caraïbe et auxquels on attribuait le patronyme de “marrons”. De même elle hébergea dans sa jungle impénétrable de nombreux déserteurs des armées occidentales ou encore des tribus d’indiens non encore décimées.

De riches plantations se sont développées dans l’Ile à partir de la fin du XIXeme siècle avec le développement sur le marché mondial d’une demande  pour des produits agricoles dont la culture était propice dans l’île (citrons, noix de muscade et de nombreux autres fruits exotiques et épices). Pendant de nombreuses décennies et jusqu’au milieu du XXeme siècle, la Dominique fut même un des plus grands producteurs mondiaux de citrons verts (“limes”).

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